De bon matin, Bénédicte reprend ses petits focus sur la réalisation de différentes pièces d’études : la patte polo, le montage du col et des manches, la pause d’une fermeture à glissière, de biais et de passepoil.

Entre deux pièces d’études, nous poursuivons le montage de nos toiles (commencé la veille) en alternant entre la couture sur les machines industrielles et le repassage.

Mais pas de chance aujourd’hui, seules trois (voire quatre) machines fonctionnent correctement. Du coup, nous n’avançons pas aussi vite que prévu.

Au fur et à mesure du montage de notre modèle, nous remplissons sa « gamme de montage ».
Document indispensable, la gamme de montage (ou gamme de fabrication) regroupe dans un ordre chronologique l’ensemble des opérations nécessaires à la réalisation du vêtement : numéro de l’opération à réaliser, désignation de l’opération, schéma de couture, temps nécessaire, matériel.

Bon, je dois avouer que je n’ai pas rempli ma gamme de montage sérieusement …., shame on me ! Il faut croire qu’à force de vouloir coudre du Burda, j’ai tendance à renoncer à lire les explications de montage (je vois déjà Mélo dire « oui, bon c’est surtout parce que tu lis trop lentement ! »). La plupart du temps, j’avance au feeling (à part ça, je vous jure, je suis modeste en vrai !).

En fin d’après-midi, les élèves qui ont fini le montage de leur toile procèdent à l’essayage sur le mannequin d’enfant. Bénédicte délivre ses conseils : elle leur suggère si besoin quelques ajustements/modifications et valide la toile avant de passer en revue le choix de tissus pour le montage du modèle définitif.

Bénédicte et son oeil d’expert !

Fin de la quatrième journée de formation.