Meryl, ma petite sœur, avait flashé sur une jupe en tulle en vitrine d’une boutique lors d’une virée shopping… Et en débutante, un peu trop fière de ses réalisations, je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire « non mais c’est super facile à faire ! Hop un bout de tulle, hop un élastique et le tour est joué ».

Au temps pour moi.

L’information n’étant pas tombée dans l’oreille d’une sourde, j’ai été relancée plusieurs fois… « Tu vas vraiment me coudre la jupe ? » « Mais tu sais le faire ? »

Impossible de reculer, j’ai donc fait un petit repérage sur Pinterest et j’ai découvert qu’il existait différents types de tulles : du tulle épais, du tulle souple, du tulle fin, du tulle extra fin…

Et évidemment, il fallait du tulle extra fin, le plus difficile à trouver, pour réaliser cette jupe et surtout éviter le côté tutu de spectacle de fin d’année.

Après avoir examiné minutieusement les différents coloris de tulle extra fin proposés par l’entrée des fournisseurs, Meryl a sélectionné le coloris perle.

On a donc profité d’une après-midi entre filles pour aller l’acheter. Ça été également l’occasion de découvrir une très jolie boutique et de se promener dans le Marais.

Malheureusement, la boutique n’avait pas le tissu pour doublure s’accordant parfaitement avec le tulle. Nous avons donc fait un petit détour par le Marché Saint Pierre pour l’acheter et… découvert qu’ils vendaient aussi du tulle extra fin, moins cher. Bon, seule consolation, il n’y avait pas le fameux coloris perle repéré par Meryl.

Ensuite, le montage de la jupe a été très simple, voire même trop simple vu que je n’ai pas vraiment prêté attention aux finitions (que je vais pouvoir reprendre avec ma super surjeteuse !).

J’ai coupé trois bandes de 47cm de hauteur sur toute la laize que j’ai dans un premier temps froncées pour les réduire à la même taille que la laize de la doublure et je les ai assemblées ensemble. Puis, dans second temps, j’ai cousu en une fois les 4 épaisseurs de tissus à l’élastique en tirant dessus. Le tissu a donc été froncé en deux fois, je trouve que ça donne un peu de volume à la jupe sans que ce ne soit trop bouffant.

Ce n’est pas non plus une méthode très conventionnelle je dois le reconnaitre, mais ça paaaasse (oui je suis une adepte de la méthode bidouillage dites aussi « ça paaaaasse », les puristes de la finition vous risquez de vous arracher les cheveux mais promis, je fais des efforts pour m’améliorer).

Et comme d’habitude, j’ai eu du mal à juger la longueur. J’ai toujours peur que ce soit trop court donc, je prévois un peu plus long… Surtout que je n’ai fait un ourlet que sur le fond de robe.

Même si elle ronchonne parce que sa jupe est trop longue, je sais que, sauf coup de vent intempestif, elle aura les fesses couvertes !

Lors d’une balade en Italie cet été, on a improvisé une petite séance photo du tutu de la jupe en tulle.

Ces photos sont mes préférées du séjour ! Elles ont été prises en moins de cinq minutes avec un iPhone, je ne pensais pas les utiliser jusqu’à ce que je les voie…

Sa combinaison tutu + basket est improbable et géniale à la fois. Et surtout, j’aime sa petite bouille de poupée russe !

(Évidemment, elle a déjà passé commande pour une robe… Affaire à suivre !).

« Patron » maison – prix total de la jupe 25 euros au lieu de 60 euros en boutique

L’avis de notre grand-mère qui a éclaté de rire lors de l’essayage « mais c’est pour sortir ? Dans la rue ? Ahah Ahah ! » Gros moment de fou rire donc.

Mélo